Mercy Ships est au Cameroun

Mercy Ships a été accueilli le 17 août avec une cérémonie de bienvenue. Plusieurs personnalités du Cameroun avaient fait le déplacement : le Ministre de la santé national et le comité municipal de Douala ont accueilli l’équipage bénévole. De plus, la mission de dix mois est placée sous le patronage de la Première Dame du Cameroun, Madame Chantal Biya.

Au Cameroun, pays d’Afrique centrale où vivent quelques 24 millions de personnes, il n’y a que 21 lits d’hôpital pour 10’000 habitants et 7 médecins pour 1 million de citoyens. En plus d’offrir gratuitement des opérations chirurgicales à ceux qui en ont le plus besoin, Mercy Ships planifie d’offrir, dans le cadre d’un renforcement du système de santé du pays, des formations et mentorats ainsi que des rénovations de bâtiments qui seront par la suite utilisés par le Ministère de la santé camerounais.

Les opérations au Cameroun ont débuté le 4 septembre. La petite Justine, 11 ans, a ouvert la marche : ses jambes courbées vont être redressées dans les semaines à venir : un nouvel espoir se dessine pour son avenir !

Plus de 260 Camerounais ont été engagés afin de soutenir les 400 bénévoles du monde entier dans les divers secteurs de travail à bord. Ces professionnels locaux, ouvriers, mécaniciens, assistants en radiologie ou encore collaborateurs en salle à manger vont se rendre à bord chaque jour de la semaine pour contribuer à servir la population de leur pays. Leur maîtrise des langues locales et de l’anglais est un élément important de leur engagement, afin de permettre à l’équipage de l’Africa Mercy de communiquer aisément avec les patients.

La préparation de cette mission a débuté plusieurs mois avant la venue du navire. Un bâtiment a été entièrement rénové et aménagé afin de servir d’extension, à terre, de l’hôpital flottant. Il poursuivra son activité après le départ de Mercy Ships.

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Mercy Ships – Nouvelle Mission au Bénin – Ouverture de l’hôpital

Le 18 août 2016, l’Africa Mercy et son équipage ont atteint leur nouveau pays d’ancrage pour les 10 prochains mois – le Bénin, en Afrique de l’Ouest.
Mercy Ships a choisi le Bénin parce que le niveau d’accès aux soins médicaux y est très faible : le pays compte 10 lits d’hôpital et 1 médecin pour 20’000 habitants. Le système de santé du pays est en crise.
Durant sa mission au Bénin, mission au Bénin, plus de 1’700 interventions chirurgicales pour plus de 835 adultes et enfants seront réalisées ; environ 8’000 personnes seront traitées dans une clinique dentaire à terre ; enfin, une formation holistique en soins de santé pour les professionnels locaux sera dispensée.
Les premières semaines ont été consacrées à rencontrer les patients potentiels au centre de sélection des patients installé à Cotonou. Les cinq salles d’opération à bord de l’Africa Mercy ont ouvert leurs portes dès le 12 septembre pour recevoir les premiers patients.
Mercy Ships est impatient de voir les nombreuses vies transformées par la chirurgie et la formation pendant sa mission au Bénin !

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Foeticide, infanticide et non-scolarisation des filles: 3 discriminations de genre encore trop présentes

Le monde est ainsi actuellement privé de plus de 100 millions de femmes, la Chine et l’Inde comptabilisant à elles seules 80 millions des femmes manquantes.

Lorsqu’arrive le moment de la scolarisation, les filles issues de familles vivant dans la grande pauvreté seront souvent sacrifiées au profit des garçons. Les familles savent en effet que dans un marché du travail qui privilégie les hommes, ceux-ci auront plus de chance de trouver un emploi stable et seront mieux payés qu’une femme.

Si elles ont de la chance, ces filles issues de communautés défavorisées (le plus souvent dans des pays à  faible revenu) seront autorisées à fréquenter l’école quelques années mais en seront retirées  dès la pré-adolescence pour être utilisées comme forces de travail et/ou être mariée précocement, de force cela va s’en dire.

La scolarisation est une des discriminations majeures dont les filles font encore l’objet aujourd’hui.

Actuellement, 54% des enfants non scolarisés à travers le monde sont des filles. Autrement dit, 32 millions de filles ne fréquentent pas l’école.

Deux-tiers des adultes analphabètes sont des femmes (66,6 millions de femmes).

En 2015, 31% des pays n’avaient pas encore atteint la parité en termes de scolarisation au niveau primaire. Ce taux grimpe à 62%  pour le niveau secondaire.

Heureusement, en vingt ans, d’immenses progrès ont été fait : la part des filles non scolarisées dans les pays en voie de développement est passée de 58 à 53%.

Les filles sont  encore particulièrement défavorisées dans les Etats arabes, en Asie du Sud-Est et en Afrique sub-saharienne.

Or, la scolarisation des filles déclenche une importante série d’effets positifs : une fille éduquée voit ses revenus augmenter d’au moins 25% par rapport à une fille analphabète, elle accède ainsi à une certaine autonomie et contribue à la santé économique du pays en participant à la création de richesse; sur le plan de la santé, elle se protège efficacement des virus et transmet son savoir à ses enfants qui seront à leur tour en meilleure santé ; ayant expérimenté et compris la valeur de l’éducation, elle déploiera tous ses efforts pour scolariser ses enfants.

La scolarisation des filles est la pierre angulaire du progrès social et économique.

Chaque petite fille et chaque adolescente devrait pouvoir aller et rester à l’école.

Depuis 2016, la Fondation Albatros s’engage pour l’égalité de genre dans le domaine de l’éducation.  Elle soutient ainsi deux organisations qui déploient leurs efforts pour donner aux filles les mêmes chances qu’aux garçons d’accéder à l’école :  Educate Girls et Toutes à l’école.

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Nouveau partenariat

LES ENFANTS DU PARC

UNE PROPOSITION EDUCATIVE QUI CONSTRUIT L’INDIVIDU DE L’ENFANCE AU SEUIL DE L’AGE ADULTE

Cette action soutient des parents défavorisés, majoritairement d’origine étrangère, dans l’éducation de leurs enfants (âgés de 6 à 15 ans) en offrant à ces derniers un soutien scolaire, des activités sportives et ludiques et des colonies de vacances. Il s’agit de seconder des parents confrontés à divers problèmes d’insertion sociale (faible maîtrise du français, emploi précaire, chômage, familles monoparentales) dans leur rôle éducatif.

Objectifs :

  • Prévenir les risques de désocialisation et de développement de conduites à risque (déscolarisation, addictions, violences, rupture du lien familial,…).
  • Développer la soif et le plaisir d’apprendre.
  • Transmettre le goût du travail scolaire par une approche éducative qui se focalise moins sur la réalisation académique des devoirs que sur l’acquisition ludique de savoirs et savoirs-faire.
  • Inculquer des valeurs telles que l’engagement, le respect des règles et d’autrui, la valorisation de l’effort.
  • Grandir à travers le partage et la construction de relations d’amitié et de confiance.

Les bénéficiaires sont soutenus par un éducateur professionnel et une équipe de bénévoles. Les Enfants du Parc octroie une place prépondérante au bénévolat, notamment celui effectué par ses « grands jeunes », anciennement désoeuvrés et aujourd’hui mobilisés et formés à l’encadrement des plus jeunes. La Fondation Apprentis d’Auteuil s’est investie dans ce projet parce qu’il exprime bien ses valeurs :

  • En matière d’éducation, aucune situation n’est irrémédiable : un jeune qui retrouve confiance en lui et en l’adulte peut à nouveau exprimer son potentiel et effectuer un parcours scolaire et professionnel de qualité.
  • Quel que soit son parcours de vie, tout enfant possède un potentiel, des capacités. Il incombe à son entourage de lui permettre de les exprimer.
  • Le jeu est un puissant vecteur éducatif. Trop d’enfants ne savent pas ou plus jouer car leurs capacités imaginatives ont été étouffées.  Les Enfants du Parc travaillent à relancer l’imagination de l’enfant, ainsi que ses capacités à rêver et créer.

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Nouveau partenariat

La fondation Albatros soutient,  dès septembre 2015,  l’association française «Toutes à l’école » qui scolarise gratuitement depuis 2006 les filles issues des communautés les plus défavorisées de la zone péri-urbaine de Phnom Penh dans son école Happy Chandara.  Sa fondatrice, Tina Kieffer, a décidé de donner la priorité à l’éducation des filles, désireuse d’apporter sa contribution au déséquilibre de genre encore très prononcé au Cambodge, les filles ne représentant que 36% des enfants scolarisés dans ce pays.

La Fondation Albatros soutiendra, dès la rentrée scolaire de septembre 2015,  2 classes de l’école Happy Chandara créée par l’association « Toutes à l’écoles » en 2006.

Happy Chandara scolarise près de 1000 filles âgées de 6 à 14 ans.

Chaque année, 100 fillettes  y démarrent leur scolarité.

Les enfants issues des familles les plus pauvres (revenu mensuel inférieur à 100 US$) sont accueillies en priorité.

Outre le programme national khmer, les élèves étudient l’anglais dès la première année puis le français et l’informatique.

Un centre de formation professionnelle en coiffure a ouvert au sein de l’école à la rentrée 2013.

La première promotion de lycéennes débutera en septembre 2015. Les classes de terminale ouvriront en 2018.

L’école donne ainsi la possibilité de s’orienter vers des études supérieures (filière baccalauréat) ou d’opter pour un cursus professionnel (filière formation professionnelle). Les jeunes filles sont ainsi accompagnées jusqu’à leur entrée à l’université ou jusqu’à l’obtention de leur premier emploi.

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Nouveau partenariat

Le Département de la Sécurité du canton de Genève, représenté par le Service de la Solidarité Internationale, et la Fondation Albatros, ont conclu un partenariat permettant aux enfants les plus pauvres du Vietnam d’aller à l’école.

La Fondation Albatros exprime sa gratitude à la République et au Canton de Genève pour la confiance qu’ils lui accordent.

Le projet financé offre une scolarité à 800 enfants des provinces de Binh Thuan et Hau Giang durant l’année scolaire 2013-2014.

L’objectif général est d’augmenter la durée de scolarisation des enfants les plus pauvres de ces deux provinces afin qu’ils puissent acquérir suffisamment de compétences pour accéder à des emplois leur permettant de gagner dignement leur vie.

Le partenaire local du projet est l’ONG franco-belge Mekong Plus, active au Vietnam depuis plus de 20 ans. La mission qu’elle s’est fixée est le développement communautaire dans les régions rurales du Vietnam et du Cambodge.

Son programme phare est la lutte contre la pauvreté. Elle inclut l’éducation des plus pauvres, étape obligatoire pour le développement socio-économique des communautés avec lesquelles Mékong Plus travaille.

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Engagement en Roumanie

La Fondation s’investit plus intensément en Roumanie: elle prolonge son engagement aux côtés de  l’organisation « Hope and Homes for Children-Romania » en soutenant deux axes d’action: la prévention de l’institutionnalisation des enfants à risque d’abandon par leur famille; la réinsertion dans leur famille d’origine des enfants issus d’institutions obsolètes fermées par Hope and Homes for Children (en partenariat avec l’Etat roumain).

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Soutien

La Fondation Albatros soutient, aux côtés d’autres fondations et entrepreneurs, la 9ème conférence annuelle de l’EVPA (European Venture Philanthropy Association) qui se tiendra pour la première fois à Genève les 26 et 27 novembre 2013.

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Vincent GhilioneSoutien
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